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Courage ma fille !
ll est 9 heures du matin et je me lève tout juste.
Ma nuit a été brève, comme d'habitude, pleine de rêveries polissonnes.
Je descends au rez-de-chaussée prendre mon café avant de me rendre à la salle de bain où je fais mes ablutions matinales avant de m'habiller.
J'enfile rapidement mon bustier fait de dentelle, celui qui met si bien en valeur mes seins ...
Petite culotte assortie sur laquelle j'enfile un collant noir en nylon, pour finir par ajuster sur mes reins, un legging bleu foncé moulant mes formes.
En haut je porte un chemisier dans les tons fushia, légèrement évasé à la taille.
Une paire de sandales termine ma tenue, m'étant blessée à la cheville la semaine passée, j'ai laissé mes talons hauts au placard.
Instant sacré, celui de ma 1ère cigarette de la journée, prise postée devant mon ordinateur au salon.
Les volutes dansent devant l'écran alors que je me connecte sur mon site coquin.
C'est devenu un geste automatique, ce clic sur Sexyloo.
Quelques messages attendent d'être lus dans ma boite.
Le 1er est d'Alain, un fidèle compagnon toujours partant pour une petite galipette que j'accepte volontiers car c'est un homme attachant et courtois.
Suivent de nouvelles têtes, faisant le forcing de ma porte en m'envoyant un baiser ... ce n'est certainement pas comme ça que vous aurez mes faveurs les gars !
Enfin mon confident, héros de la 1ère heure, celui qui m'a conduite à cette communauté coquine.
Je lui adresse mes baisers, en remerciement de sa patience avec moi qui le soule à lui raconter mes tracas existenciels.
Lui, toujours bonne pâte, écoute sans broncher, me réconfortant quand le besoin s'en fait sentir.
Eric tu es de l'or à mes yeux.
Je guette en vain la réponse de Fred à mon dernier courrier envoyé.
Son mail arrive enfin.
Je souris en le lisant, ses mots sont recherchés et pas disposés au hasard.
Il rallume au creux de mes reins ce plaisir que nous avons partagés dans un récit coquin que j'ai publié ici.
Je m'enflamme et lui en fait part ... il en a l'air enchanté.
Ce que j'ai à lui confier est de la plus haute importance à mes yeux et je ne sais pas comment aborder le sujet.
Et c'est lui, sans le savoir, qui met les pieds dans le plat.
Lui : Aaah Manue, si tu n'étais pas fidèle, nous en ferions de si jolies choses ...
Moi : Et bien justement Fred, parlons en ... Je suis sur le point de trahir cette promesse que j'avais faite à mon homme il ya déjà 28 ans. Tu connais déjà les tourments qu'il me fait vivre. Et j'ai décidé de le faire avec toi qui m'inspire tant d'envies.
Lui : En es-tu bien sure Manue car une fois cette limite franchie, tout retour en arrière est impossible !
Je suis néanmoins ravi d'être cet élu car tu me plais et tu le sais.
Voilà, les choses sont dites, ne nous reste plus qu'à planifier notre rendez-vous coquin.
Nous échangeons nos emails privés, c'est quand-même plus pratique pour arriver à notre but.
Après moultes tergiversations nous parvenons enfin à une date, une heure, un lieu.
Ce sera non loin de chez moi car je ne suis guère mobile.
Fred viendra t'il ? ou préfèrera t'il que nos moments coquins restent dans un domaine virtuel ?
Une semaine est passée, difficilement pour ma conscience rudement malmenée.
J'aime profondément mon homme mais il ne me touche plus depuis des années et je m'étiole à ses côtés.
Tous les amis dans la confidence me conseillent de le quitter mais je ne le puis, je l'aime encore plus aujourd'hui qu'hier.
Le tromper devient alors une solution envisagée pour éviter une rupture totale avec lui.
Je m'avance dans le cinéma dans l'entrée duquel je dois retrouver Fred.
Mes yeux cherchent dans la foule présente sur les lieux et se posent enfin sur le corps de ce beau brun.
De loin il me sourit, il m'a reconnue à la description de moi que je lui avais faite par mail.
Il fait jeune en jeans et chemise en flanelle qu'il porte fabuleusement bien.
Quelques pas qui semblent me conduire au bout du monde mais qui m'amènent seulement face à lui.
Nous nous faisons la bise sur la joue, timidement, maladroitement.
Lui : Enchanté de faire réellement ta connaissance Manue !
Moi : Ravie de même Fred. Qu'est ce que tu es grand ! dis je alors en riant mais tremblante.
Lui : ( Me confiant dans un souffle de voix ) Tu es belle Manue, n'en doute jamais plus ! et tu me plais énormément ...
Je sus à ce moment là que nos destins étaient scellés et que j'allais tenir le rôle de la femme infidèle.
Pointant du doigt l'hôtel face au cinéma, il m'indique qu'il y a réservé une chambre.
Je lui emboite le pas, hésitante ...
Nous passons rapidement l'accueil qui est désert, tournons dans d'interminables couloirs, gravissons de nombreuses marches pour arriver finalement à une porte au dernier étage.
La porte s'ouvre dans un doux cliquetis, Fred me cède le passage.
Je me mets aussitôt dos contre cette porte qui se referme déjà, m'empêchant toute fuite.
Mes jambes ne me portent plus, mon émotion est si intense !
Fred, dans la pénombre de cette chambre juste éclairée par un rideau légèrement entrouvert, place ses deux mains à plat de chaque côté de ma tête contre le bois de la porte.
Lui : Manue, n'ai pas peur ... il ne t'arrivera rien dans cette chambre que tu ne désires ! Je sais combien te retrouver ici a du te coûter, crois moi ...
Aussitôt ces paroles réconfortantes et douces prononcées, il se penche sur moi et m'embrasse.
Tout d'abord fortement gênée par ce baiser échangé avec un inconnu, je me laisse peu à peu aller et accueille sa langue chaude dans ma bouche.
Il ne lui en faut pas plus pour s'enhardir un peu et appuyer son baiser avec une ardeur toute nouvelle.
Il allume une lampe de chevet dans le coin de la pièce, dévoilant avec cette lueur, un imposant lit à deux places, vision qui me fait peur soudain.
A t'il senti ma frayeur ?
Il a rapidement posé sa veste en jeans sur le dos d'une chaise avant de me saisir par les mains.
Oui Fred, j'ai les mains moites car cette situation dans laquelle je me trouve m'est totalement inconnue.
Je pourrais aussi bien changer d'avis et fuir cette chambre à tout jamais, tu sais ...
Ses yeux à ce moment là précis, semblent me dire qu'il comprend dans quel embarras je me trouve, tiraillée par mes pulsions sexuelles d'un côté et mon amour profond pour mon compagnon.
Se faisant entreprenant pour me sortir de ma torpeur, il me conduit jusqu'au lit, sur lequel il m'asseoit gentillement.
Il déboutonne sa chemise lentement et la jette sur le dos de la chaise où se trouve déjà sa veste.
Je l'observe, incapable de faire le moindre geste.
D'un mouvement habile de ses pieds, il se débarrasse de ses chaussures au pied du lit.
Lui : Touche moi Manue, je t'en prie, touche ma peau qui en meurt d'envie ...
J'acquiesce d'un mouvement de tête et pose ma main droite sur son torse velu.
Son coeur bat la chamade sous sa peau, j'en ressens chaque envolée.
Sa respiration se fait difficile, saccadée, comme la mienne en fait ...
Mes doigts bougent légèrement, frôlent un téton puis l'autre.
La tension commence à grimper.
Lentement Fred me bascule sur le dos, me forçant à m'allonger.
D'une toute petite voix il me dit que je n'ai qu'à l'arrêter s'il fait quelque chose qui ne me convient pas.
Ses mots me rassurent et je me détends enfin.
Je trouve même la force de lui dire, dans un souffle, les yeux fermés, << Fais de moi ce que tu veux, je suis toute à toi Fred ! >>
Je le sens bouger sur le lit, je n'ose le fixer dans les yeux, il défait certainement son jeans.
Une main se pose sur mon bras et entreprend de m'ôter mon haut en douceur, mon legging suit dans la foulée.
Lui : Tu es si belle et excitante Manue, j'aime tes courbes, elles m'ennivrent !
Moi : ( Ouvrant enfin les yeux qui se fixent dirèctement aux siens ) Tu n'es pas mal du tout non plus Fred pour ton âge ...
Bref échange de paroles interrompu par mes lèvres qui se balladent sur le torse de ce beau mâle.
Je l'entends râler de plaisir au fur et à mesure de mes déambulations.
Se penchant sur moi, il attrappe mon bustier qu'il dénoue, libérant mes deux seins lourds de leur carcan oppressant.
Il baise mon pubis au travers du tissu de ma petite culotte qu'il respire à pleins poumons.
La saisissant à la taille, il la baisse de ses dents jusqu'à mes genoux.
Dans un mouvement fluide je l'expédie à travers la pièce.
Nous sommes à présent tous les deux entièrement nus.
Il me demande alors de me mettre à genoux, ce que je fais immédiatement.
S'allongeant sur le dos, il vient alors se placer la tête dans mon entrejambe.
Je soulève légèrement mes fesses afin de lui faciliter le passage.
Quelques secondes plus tard je sens une caresse sur mes petites lèvres vaginales, un concerto de va-et-vient sur mon clitoris qui, de suite, s'enflamme.
Je peux voir du coin de l'oeil le bas ventre de Fred dans la pénombre.
Sa verge, déjà de belle taille, bat l'air dans le vide, son large gland décallotté.
Sans me déconnecter des lèvres de mon amant, je me penche vers le sexe de Fred et le saisit dans ma bouche pour aussitôt le relâcher.
Le bougre a l'air d'apprécier cette caresse osée comme en témoigne la pression de la succion de ses lèvres sur mon bouton d'amour.
Encouragée ainsi, pour mon plus grand plaisir, je réitère ma prise en bouche de ce sexe en pleine forme.
Je le sens grossir entre mes lèvres gourmandes, s'allonger tant que possible tandis que ses couilles pleines sursautent sous mon nez.
Mon mouvement est ample, ma bouche est serrée autour de ce pieu qui semble se réjouir de la pression exercée.
Alors que je ne m'y attendais vraiment pas, cette queue explose dans ma gorge, la remplissant comme un tsunami de son foutre blanc.
Prise par surprise, je recrache ce liquide épaix sur le lit, me sentant gênée vis à vis de Fred.
Ce dernier émerge de mon entrecuisse et me plante un baiser de remerciement au creux de mon décolleté.
Lui : Ne t'enfuies pas ma belle ! je n'en n'ai pas terminé avec toi ! me dit il en souriant.
Me retournant vers lui, ils nous allonge côte à côte.
Il m'écarte les cuisses en grand et pointe deux doigts profondément dans ma fente humide de mouille.
Lentement il s'enfonce avec délice pour presque immédiatement ressortir de mon vagin qu'il met en ébullition par ses mouvements rapides.
Ma tête ballotte de droite à gauche, mes sens sont en perdition.
Je gémis, criant presque, tandis que des arcs de feu me brûlent les entrailles.
Fred, ravi de cet effet qu'il a sur moi, accélère encore la cadence de ses doigts.
Aussi soudainement que lui auparavant, j'explose entre ses doigts agiles, en de longs jets d'un liquide transparent, mes cuisses et mon bassin tout entier tremblant de frénésie du à cet orgasme puissant.
Lui : Wow Manue ! tu es une femme-fontaine ! dit-il en aspirant les dernières gouttes de ce nectar féminin.
Nos coeurs battent à l'unisson, nos yeux ne se quittent pas, tout comme nos lèvres qui s'unissent encore avec la volupté de nos deux jouissances successives.
Sur les draps, quelques tâches témoignent de l'instant charnel qui a uni deux êtres une après-midi de mai.
Ces moments qui suivent les ébats sexuels permettent aux corps de se régénérer en douceur.
Fred ne parle plus, sans doute la crainte de dire quelque chose de travers qui me fâcherait.
Je me mets alors à fredonner d'une voix basse ce titre d'Elvis Presley :
"" And I love you so, The people ask me how, How I've lived till now, I tell them I don't know ""
avant de tomber dans une petite sieste réparatrice.
Je sens Fred effleurer ma joue de sa main, tendre geste, l'amant idéal pour résumer la chose.
Je me réveille 3 quarts d'heure plus tard, me demandant ou je suis car ne reconnaissant pas les lieux.
Puis tout me revient en mémoire en voyant cette silhouette d'homme en contre jour.
Il est perdu dans ses pensées, juste vêtu de son boxer gris devant la porte de cette terrasse, le soleil chaud de cette belle journée caressant son corps musclé.
J'enroule discrêtement le dessus de lit autour de mon corps.
Sans faire de bruit je le rejoints alors, le faisant légèrement sursauter.
Lui : Tu m'as fait peur petite coquine ! me dit-il en riant.
Moi : Hannn ... ce n'est que juste retour des choses, j'avais si peur tout à l'heure en arrivant ici !
Lui : Et ça va mieux maintenant j'espère ? me demande t'il une inquiétude dans les yeux.
Moi : Oui oui, je te rassure, ma gêne passée ce n'est que plaisir d'être avec toi, ici !
Ses yeux ne sont pas ceux d'un amant de passage, non, du tout, mais plutôt ceux d'un homme en qui sont entrain de naitre des sentiments d'une toute autre nature.
Allons ! ne t'emballe pas Manue ...
La magie de l'instant n'est pas encore tout à fait dissipée, évanouie.
Les mains se cherchent de nouveau, les lèvres se trouvent et jouent ensemble.
Nous nous retrouvons alors dans un fabuleux décor sur cette terrasse à l'abri des regards importuns.
Un coin a été aménagé pour des siestes au grand-air.
D'épaisses couvertures jonchent le sol, couvertures qui reçoivent nos corps alanguis.
Nos corps qui s'entremêlent avec fougue cette fois-ci, comme si notre temps de vie était compté.
Plus de politesses, plus de salamalecs, le temps de la passion pure est arrivé.
Me sentant chienne, je me place à quatre pattes devant mon amant que la vue de mon fessier ainsi exposé excite follement.
Il se débarrasse prestement de son boxer devenue une gêne.
Sa queue déjà au garde-à-vous trouve le chemin jusqu'à mon vagin qu'il pénêtre d'un coup puissant.
Sa verge n'éprouve aucun mal à entrer, pas plus qu' à se mouvoir à l'interieur de moi.
Ses coups de reins sont bestiaux, pleins de passion et je l'entends pousser des Han Han au fur et à mesure de sa pénétration.
Je creuse les reins, cambre mes hanches, je roule du cul sous ses mouvements acharnés.
Je gémis comme une damnée.
Lui s'est arrêté un instant, le coeur battant à se rompre, il me laisse m'agiter toute seule sur sa queue tendue.
Je sens la jouissance monter en moi mais j'attends que Fred explose lui même pour que nous accordions nos orgasmes.
Un ultime coup de verge et je sens en mon vagin ses jets de sperme chauds jaillir.
mmmmmm quel délice !
Moi : Ouiiiiiiiiiiii Fred ! Je jouis sur ta queue ! mmmmmmm
Lui : Prends ça ma salope ! T'aimes ça quand ça gicle hein ?
Son sexe ressort de mon vagin, dispersant encore queques jets sur mon pubis et dans mon nombril.
Je l'attrappe alors en bouche et le nettoie de ma langue, titillant le méat quand Fred me stoppe brutalement.
Lui : Aie ! C'est douloureux Manue maintenant qu'il a juté !
Gourmande jusqu'au bout, je ramasse alors le contenu de mon nombril rempli de son foutre, avec mon index droit.
Par pure provocation, mes yeux effrontés plantés dans les siens, je porte ce doigt à ma bouche et l'engloutis sous le regard brûlant de Fred.
C'est ainsi que j'ai mis fin à 28 ans de promesse mais seulement pour poursuivre cet amour que je partage avec mon compagnon de toujours, sans toutefois oublier mon Fred, cet amant fabuleux qui a su me respecter et surtout me comprendre.
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